Différents types de comédie et de comique
Différents
types de comédie
La farce: elle provoque le rire par des
gestes et des situations triviales, parfois grossières.
La comédie de caractère: elle peint un type humain qui a un
défaut particulier qu’il fait subir à son entourage. Elle montre les travers et
les ridicules.
La comédie de mœurs: elle dénonce les travers d’une époque, d’une classe sociale,
d’une profession. Elle s’attaque aux valeurs figées et aux idées toutes faites.
Les
types de comique :
Outre les
différents types de pièces et de personnages, on distingue différents types de
comique.
Chaque
comédie comporte en général plusieurs formes de comique. Dans les pièces de
Molière en particulier, le comique de gestes et de mots s’accompagne bien
souvent d’un comique de situation, l’un n’excluant pas l’autre.
Voici une
classification traditionnelle qui vous permettra d’identifier les différents
types de comiques.
Le comique de gestes: le comique provient des mimiques,
des mouvements, des attitudes physiques d’un personnage. Exemple: les bastonnades
des
Fourberies
de Scapin font partie du comique de gestes, influencé par la farce.
Le comique de mots (ou de langage): le comique provient d’une expression,
d’un jeu de mots, d’une façon de parler incongrue. Par exemple, dans Les Précieuses ridicules, Cathos dit de son oncle: «Mon Dieu, ma chère, que ton
père a la forme enfoncée dans la matière», pour suggérer que Gorgibus est
matérialiste.
Le comique de répétition : le comique est dû à la
répétition d’un geste ou d’un mot ou d’une phrase. Exemple: «Bée!» dans La Farce de Maître Pathelin;
«Que diable
allait-il donc faire dans cette galère?» dans Les Fourberies de Scapin.
Le comique de caractère: le comique provient des manies
d’un personnage, de ses obsessions. Par exemple, dans L’Avare, Harpagon répète «dix mille écus», quand il explique à sa
fille pourquoi il veut la marier à un homme riche.
Le comique de situation: l’effet
comique est engendré par une situation cocasse ou inattendue. Par exemple, dans
Tartuffe, Orgon est caché sous la
table pendant que son épouse Elmire est séduite par Tartuffe.
Le quiproquo
Le quiproquo
est le principal ressort dramaturgique de la comédie. Le terme signifie en
latin «quelqu’un pour/à la place de quelqu’un» (qui pro quo), c’est-à-dire un «élément
à la place d’un autre».
Par son
étymologie le mot quiproquo suggère un désordre et fait intervenir un malentendu,
source de comique.
Les
différentes manifestations du comique dépendent du jeu de l’acteur et de la
mise en scène. Mais les formes du comique sont également inscrites dans la composition
des pièces. La principale est le quiproquo
qui désigne
une situation où des personnages ne parlent pas du même sujet, ce qui entraîne
un comique de situation
Le quiproquo
est donc un des principaux ressorts de la comédie car il intègre la complicité
du public qui comprend que deux personnages se méprennent et se trompent.
L’École des femmes de Molière offre un exemple de quiproquo tout à fait
savoureux: Horace est amoureux d’Agnès qu’il a aperçue dans la rue et avec qui
il a échangé quelques mots. Il s’en confie à Arnolphe car il sait que la jeune
fille est sous l’autorité d’un tuteur. Horace explique à Arnolphe le stratagème
qu’il a mis en place pour déjouer l’attention du tuteur. Or ce tuteur est
Arnolphe lui-même.
Source à explorer: http://www.academie-en-ligne.fr/ressources/7/fr20/al7fr20tepa0212-sequence-04.pdf
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