Entrer en littérature

Dossier pédagogique Voir la bande annonce Interview de la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven

1.Fable de la Fontaine: Les Femmes et le Secret Image dévalorisante d'une femme crédule, incapable de tenir un secret et donc peu digne de confiance. Goût du commérage; désir de se rendre intéressante. 2. Extrait des Femmes Savantes de Molière ( 1672): deux points de vue qui s'affrontent, deux soeurs qui n'ont pas la même conception du rôle de la femme. Armande aspire a une vie intellectuelle éloignée de ce qu'elle juge bas et grossier, la maternité et la conjugalité. Elle prône l'élévation d'esprit, les études de philosophie, refuse d'être "asservie en esclave aux lois d'un homme". Henriette , elle, se satisfait du rôle que la société et le Ciel  lui assigne et y trouve son plaisir: " du côté des sens et des grossiers plaisirs". 3. Fénelon, extrait du traité De l'éducation des filles (1696) : image ambivalente: femmes jugées faibles au plan de l'esprit comme au plan physique, pas aptes aux tâches réservées traditionnelle

Pour le contrôle de lundi, relire les textes que nous avons étudiés, les documents fournis. Bien connaître la fable ( l'histoire) de L'Ecole des Femmes: servez-vous du résumé pour vous rafraîchir la mémoire. Revoir les procédés du comique. Le contrôle sera composé de questions sur un extrait de la pièce et d'un exercice d'écriture vous demandant de bien connaître les personnages.

C'est le même groupe que la semaine dernière qui a AP avec Madame Adas, nous changerons de groupe pour le lundi de la rentrée.

Introduction Les monologues d'Arnolphe Le petit chat est mort Présentation de l'acte I :en quatorze minutes, l'essentiel est dit.A regarder absolument. la notion de classicisme

Lettre à Emmanuelle Laborit après Dévaste-moi « Le moment vraiment fort et marquant de ce spectacle était la chanson de son oncle qui a permis de voir que l’accès à l’expression de la musique n’était pas perdu. » « J’ai été marquée par le spectacle tout entier. C’était assez différent de ce que j’imaginais, en bien, bien sûr, c’était très vivant et les changements de décors, costumes et jeux de lumières mettaient en valeur chacun des personnages qu’Emmanuelle Laborit a très bien interprétés. » « A la fin du spectacle, le moment marquant a été l’interprétation de la chanson Dévaste-Moi, elle était déchainée, elle pousse des cris pour la première fois et on a l’impression qu’elle veut sortir quelque chose de très profond et qu’elle libère comme une sorte de haine. » « Je voulais vous féliciter pour votre courage et votre talent. Le spectacle m’a profondément émue, vous nous avez livré des sujets tabous, vous nous avez fait vibrer. Merci pour votre énergie. » « Le

 Première heure: Nous corrigerons l'exercice sur les images de la femme dans les différents textes distribués et la rédaction de l'introduction au commentaire. Si nous avons le temps, nous mettrons en scène le débat sur le droit de votes des femmes en 1919. Deuxième heure: Présentation et projection du début du film Mustang de Deniz Gamze Erguyen qui fait réfléchir à l'émancipation des jeunes filles dans la campagne turque et au mariage forcé. Les élèves qui allaient en AP ces dernières séances continuent à y aller lundi prochain , l'autre groupe ira en AP après les vacances. Lundi 18 décembre: nous ferons un contrôle sur L'Ecole des Femmes. il faut réviser tous les textes analysés et les documents fournis, y compris les approfondissements qui sont sur le blog. Jeudi 21: Suite du film Mustang.

Malentendance A ta façon de m’écouter, Je sens bien que tes yeux m’arraisonnent, Et j’ai le dedans qui s’étonne, De tous mes sens endormis. Je ne parle pas de ton silence, Voilà que pour me parler tu danses, Ton sourire est de connivence Et tout mon être en est envahi. Je ne connais pas ton langage Où tes mains me sont comme un mirage, D’où les oiseaux s’envolent en vrai, Tu les décris, moi j’entends leurs cris. Tes mouvements sont des images Que vient mettre en couleur ton visage, Quand je ne comprends pas, j’enrage, Mais tu prends le temps tu me conduis Sur un violon imaginaire, Tu me donnes à moi seul un concert, Tu m’apprends des sons dessinés, Que je ne pouvais imaginer. Quand je m’en vais, quand je m’évade, Que je pars en musique, en balade, Je sais que cette promenade, Je ne peux jamais t’y emmener. Mon amie des roses et du jour, Ma tendre amie, mon enfant sourd, Pour te dire plus souvent « bonjour », Je dois apprendre

Photos du spectacle Les thèmes abordés dans le spectacle touchent de manière quasi systématique la question de la sexualité. On ne s’en formalisera pas, c’est la vie ! L’esthétique de Johanny Bert et le travail des costumes de Pétronille Salomé associés aux choix d’orchestration du Delano traitent cette question avec insolence, humour et subtilité. Des textes crus et engagés (Non, tu n’as pas de nom; Infidèle; L’enceinte vierge) alternent avec des textes plus légers voire grivois (Fais-moi mal Johnny; Le tango de la ménopause) qui abordent des sujets non moins graves. Pas de nu, mais un ludisme assumé avec le déshabillé ou le strip-tease. Les évocations souvent parodiques et drôles de la sexualité s’amusent d’une esthétique décalée : Love to Love de Donna Summer sort de son contexte érotico-pop pour jouer avec les codes vestimentaires du Music Hall. Pour Masturbation blues, la combinaison noire et or est un écho parodique aux costumes moulants à paillettes de James Brown ou de